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Transmission transgénérationnelle du traumatisme

Transmission transgénérationnelle du traumatisme : un regard québécois

Accompagnement Eve Gaudreau
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Ce à quoi peuvent ressembler les traumas de troisième génération au Québec

Quand on parle de transmission transgénérationnelle du traumatisme, beaucoup imaginent des événements spectaculaires : guerres, génocides, exils forcés.

Pourtant, même au Québec, dans des familles caucasiennes qui n’ont pas connu directement la guerre ou la déportation, les blessures invisibles se transmettent.

Les traumas de troisième génération ne ressemblent pas toujours à des souvenirs précis ou à des histoires racontées.

Ils se logent plutôt dans des comportements, des émotions, des sensations de vide ou d’anxiété qui semblent n’avoir aucune explication rationnelle.

Dans cet article, je te propose de découvrir à quoi cela peut ressembler concrètement, ici, au Québec, dans une lignée caucasienne.

L’héritage silencieux d’un peuple marqué

Même sans guerre mondiale directement sur son sol, le Québec a connu :

  • la pauvreté extrême dans les campagnes,
  • la forte emprise religieuse sur la vie privée,
  • les génocides cachés
  • des familles nombreuses épuisées,
  • des pertes d’enfants,
  • des pressions sociales étouffantes pour “faire ce qu’il faut” sans écouter ses besoins.

Ces réalités ont laissé des marques invisibles dans les lignées familiales.

Et souvent, ce sont les petits-enfants, la troisième génération, qui ressentent sans comprendre d’où viennent certains malaises.

Transmission transgénérationnelle du traumatisme : Exemples concrets au Québec

Voici quelques manifestations typiques que j’observe souvent :

  • Une peur de manquer, même en étant confortable – Beaucoup de personnes ressentent une anxiété financière constante, une peur irrationnelle de ne “pas en avoir assez”, même quand tout va bien. Parce que leurs grands-parents ont connu des périodes de famine, de rationnement, ou de survie au jour le jour.
  • Un rapport ambivalent au travail – Certaines personnes vivent avec une culpabilité profonde à l’idée de se reposer, de ralentir ou de choisir une voie moins “productive”. Parce que dans beaucoup de familles québécoises, “valoir quelque chose” passait par “travailler fort sans se plaindre”. Des difficultés à exprimer ou même ressentir leurs émotions
  • La répression émotionnelle est un héritage massif : ne pas pleurer, ne pas dire qu’on souffre, sourire en toutes circonstances. Parce que montrer sa peine était vu comme un signe de faiblesse ou de péché dans une culture longtemps dominée par la religion et la survie.
  • Un sentiment de vide ou de quête identitaire profonde – Certaines personnes, même aimées et entourées, ressentent une absence intérieure difficile à combler. Parce que les générations précédentes ont parfois vécu dans un contexte où l’amour ne pouvait pas être exprimé librement, créant une faille invisible dans la transmission affective.
  • Un rapport troublé à la nourriture – Manger par peur de manquer, contrôler son alimentation, ou ressentir de la culpabilité en s’accordant des plaisirs simples… tout cela peut être un héritage de privations vécues par les générations précédentes. Parce que la mémoire collective se souvient des temps où nourrir sa famille était une lutte quotidienne.

Pourquoi c’est souvent à la troisième génération que tout ressort ?

La première génération survit.

La deuxième génération essaie de s’adapter sans trop poser de questions.

La troisième génération, elle, arrive avec plus de sécurité extérieure… ce qui ouvre l’espace intérieur pour ressentir ce qui n’a pas été digéré auparavant.

C’est à ce moment que surgissent :

  • des angoisses existentielles,
  • des remises en question profondes,
  • des quêtes de sens qui semblent disproportionnées par rapport à l’histoire “objective” de la personne.

Comment retrouver sa liberté intérieure ?

La première étape est toujours la reconnaissance.

Non, tu n’inventes pas ces émotions. Non, tu n’es pas “trop sensible” ou “ingrat”.

Tu portes peut-être des fragments d’histoires anciennes qui cherchent simplement à être accueillies, remises à leur place, et honorées pour pouvoir enfin vivre pleinement ta propre vie.

Pour t’accompagner dans ton chemin

La Constellation familiale est l’un des chemins magnifiques pour faire ce travail avec douceur et respect.

Si tu te reconnais dans ces exemples,

si tu ressens que quelque chose en toi aspire à une liberté plus grande,

je t’invite à venir explorer ces mémoires avec moi,

dans un espace sécuritaire, respectueux et bienveillant.

Ton histoire mérite d’être allégée,

Ton chemin mérite d’être honoré.

Ensemble, nous pourrons ouvrir un nouvel espace. Voici des options pour toi: 

  • En accompagnement individuel en douceur, à ton rythme, pour apprivoiser ta sensibilité, restaurer ta vitalité et cultiver une relation plus harmonieuse avec toi-même et avec le monde. Parcours Dire OUI à la VIE proposé à mes clients. 
  • Dans un atelier de constellations familiales.  en groupe.

Avec sincérité
Eve Gaudreau
Accompagnante en santé intégrative

Suggestion de lecture 

Note importante

Les propos partagés dans cet article s’inscrivent dans une démarche d’exploration personnelle et de mieux-être. Ils ne constituent en aucun cas un diagnostic médical, psychologique ou psychiatrique. Si tu traverses une période difficile, si tu te poses des questions sur ta santé physique ou mentale, ou si tu as besoin de soutien, je t’invite à en parler avec un·e professionnel·le de la santé qualifié·e. Mon accompagnement ne remplace jamais une prise en charge médicale ou thérapeutique.