Neurodivergence : quand l’harmonisation, l’hygiène énergétique et les constellations familiales sont au service 

C’est quoi la neurodivergence ?

Aujourd’hui, de plus en plus de personnes découvrent qu’elles fonctionnent différemment de la norme : hypersensibilité sensorielle, pensée en arborescence, difficultés sociales, hyperfocalisation, fatigue émotionnelle…

On parle de neurodivergence pour désigner ces manières uniques d’être au monde, des manières différentes de percevoir, de penser, de ressentir et de fonctionner dans le monde, par rapport à la majorité dite « neurotypique ». La neurodivergence inclut l’autisme (TSA), la douance, le TDAH ou d’autres variations.

La neurodivergence n’est pas une maladie, ni un problème à corriger.
C’est une variation naturelle du fonctionnement humain.

La neurodivergence peut se manifester par :

• Une pensée en arborescence (un jaillissement d’idées créatives),
• Une hyperfocalisation intense sur les passions,
• Une hypersensibilité sensorielle aux sons, lumières, textures, odeurs,
• Une difficulté à filtrer les stimuli non pertinents,
• Un besoin d’authenticité profonde dans les relations,
• Une sensibilité exacerbée aux injustices, aux incohérences et aux non-dits,
• Une grande créativité et une vision originale du monde.

Mais au-delà des diagnostics ou des étiquettes, des questions essentielles surgissent :

Comment comprendre cette différence sans se réduire à un trouble? Et comment l’intégrer avec bienveillance dans notre histoire de vie?

Témoignage personnel : une reconnexion à moi-même

Longtemps, j’ai vécu avec le doute que mon cerveau fonctionnait d’une manière différente.
Sans pouvoir mettre des mots précis dessus, je sentais que je ne percevais pas les choses comme les autres. Je me sentais en décalage. J’étais transpercée par des charges émotionnelles intenses.
Je percevais des subtilités, des nuances, des détails que beaucoup semblaient ignorer.

Face aux réactions que je provoquais, j’ai appris à me refermer.
J’ai appris à me camoufler.
Sans mots clairs pour nommer ce vécu, je me suis longtemps adaptée sans véritablement comprendre la nature de mes besoins intérieurs.

À l’âge de 40 ans, lorsque la vie m’a confrontée à un épuisement profond, tout est devenu clair.
J’ai reconnu plusieurs caractéristiques de la neurodivergence en moi.
Accepter de voir cela a été un immense pas d’amour de soi.
Cela m’a permis de refaire le fil de mes 40 premières années :
de mieux me comprendre, de mieux m’aimer, dans toutes mes nuances et toutes mes intensités.

Ce n’était pas la quête d’une étiquette supplémentaire.
C’était la quête d’un accueil de soi.
Pour toutes ces zones mal aimées.
Pour toutes ces parties qui, autrefois, semblaient dérangeantes, parce que la différence dérange encore parfois.
J’ai compris que j’avais passé ma vie à déployer énormément d’énergie pour paraître conforme, pour être acceptée.

Puis à 40 ans, j’ai perdu la force de me cacher, aux autres et… à moi-même.
Tout ce qui était contenu a surgit.
Tout ce qui a été refoulé a demandé à enfin être vu, reconnu et accueilli.

Honorer toutes mes facettes

Ce fonctionnement atypique m’a confrontée à :

• Une grande fatigue sociale,
• Des émotions puissantes à canaliser seule,
• Une hypersensibilité aux injustices et aux incohérences,
• Des phases de profonde solitude intérieure.

Mais au-delà des défis, l’accueil de ma neurodivergence m’a reconnectée à :

• Ma pensée en arborescence, capable de tisser des idées créatives et profondes,
• Ma capacité d’hyperfocalisation, cette passion intense que d’autres ont souvent saluée,
• Mon besoin de retrait, quand mon cerveau saturé par trop de stimuli a besoin d’un reset,
• Ma sensibilité aux sons, lumières, textures, odeurs,
• Mon besoin d’authenticité dans mes relations et mon inconfort face aux normes sociales superficielles.
• Cette capacité d’offrir aux autres une vision du monde différente, nuancée, globale, originale.

Ce cerveau-là, je l’apprivoise encore.
Et chaque jour, je me rappelle : il n’est pas à réparer. Il est à aimer.

Neurodivergence et harmonisation et hygiène énergétique : un soutien essentiel

Quand on est neurodivergent, traverser le monde peut être épuisant :

• Trop de charges physiques, émotionnelles, mentales, relationnelles,
• Trop d’informations à traiter,
• Trop de stimuli à filtrer.

C’est pourquoi l’harmonisation et l’hygiène énergétique sont devenues pour moi des piliers incontournables. Cela m’a permis d’apprendre à :
• Libérer les charges qui ne m’appartiennent pas,
• Me recentrer,
• Me ressourcer,
• Me protéger sans m’isoler

Tout cela fait aujourd’hui partie de mon quotidien.

C’est aussi ce que je transmets à travers mon atelier Harmonisation et Hygiène Énergétique, pour toutes celles et ceux qui ressentent le besoin de mieux traverser leur sensibilité au monde.

Neurodivergence et transgénérationnel : ouvrir d’autres compréhensions

Enfin, il est important de rappeler que la neurodivergence n’est pas une maladie à réparer. C’est une richesse de fonctionnement.

Dans certains cas, elle peut aussi être amplifiée par des mémoires transgénérationnelles:

• Lignées où l’atypisme a été mal compris ou rejeté,
• Familles où l’hypersensibilité ou les modes de pensée différents n’ont pas été soutenus.
• Ce qui a été porté à travers les générations, sans mots, mais dans le corps et dans l’esprit,
• Les loyautés invisibles : vouloir “réparer” ce qui n’a pas été vu,
• Les places oubliées : ressentir la solitude ou l’inadéquation intérieure comme l’écho d’exclusions anciennes.

Des exemples concrets :
• Un enfant autiste (TSA) très sensoriel pourrait être en résonance avec des secrets de famille, des traumas indicibles, ou une mémoire d’exclusion (enfant non reconnu, deuil tu, ancêtre marginalisé). Les autistes perçoivent les champs subtils du système.
• Une personne très douée, dans la tête, ultra performante, peut porter une injonction de réparation : « Je dois réussir pour ceux qui n’ont pas pu. ». Les doués saisissent les dynamiques invisibles très vite.
• Une personne ayant un TDAH pourrait refléter un climat de chaos, de fuite ou d’hypervigilance vécu dans les générations précédentes. Les TDAH ressentent quand l’énergie veut circuler autrement.

Constellation familiale pour la personne neurodivergente

Les constellations familiales offrent une perspective puissante pour explorer ces questions en profondeur. Les constellations ne visent pas à corriger le fonctionnement neurologique, mais à l’accueillir, le situer, l’honorer dans un champ plus large. Ils permettent :

• De sortir de l’auto-doute (« qu’est-ce qui ne va pas chez moi? »),
• De déposer le poids des injonctions transgénérationnelles,
• De pacifier le lien à l’identité atypique,
• D’honorer la spécificité comme une voix du système familial,
• De libérer l’énergie vitale bloquée dans la tentative de conformité.

La constellation ne cherche pas à “normaliser” la personne neurodivergente.
Elle lui offre au contraire un espace pour se situer différemment dans son histoire :
non pas comme un problème à corriger, mais comme un maillon précieux dans un processus d’intégration plus vaste.

Neurodivergence, voix du système

Par Eve Gaudreau

Je n’ai pas choisi de penser autrement.
Je suis née avec une sensibilité que personne n’a su nommer.
Une intensité que j’ai longtemps crue trop grande.
Un décalage que j’ai tenté de camoufler pour appartenir.

Mais aujourd’hui,
je vois que mon cerveau est un instrument fin,
que mon corps est un sismographe des mémoires,
que mon silence parle la langue des ancêtres oubliés.

Je ressens ce qui ne s’est jamais dit.
Je capte les vibrations de ce qui a été refoulé.
Je vis à travers des filtres que d’autres ne perçoivent pas,
mais qui racontent, en moi, l’histoire de tout un système.

Je suis peut-être née pour résonner là où d’autres ont été coupés.
Pour porter la voix de l’exclu, de l’exilé, du différent, du muet.
Pour ramener dans le champ ce qui a été banni.

Ma neurodivergence n’est pas un problème à corriger.
C’est une fonction sacrée, un langage invisible,
une porte d’accès à la réparation profonde.

Et à partir d’aujourd’hui,
je ne me tairai plus.
Je ne me cacherai plus.
Je choisis d’être le canal vivant de la mémoire et de la vie.

À propos de mon approche

Mon approche est une approche en santé intégrative.
Elle vise à soutenir la reconnexion à soi, l’apaisement énergétique et la restauration du lien à son environnement.

Je ne propose pas de diagnostic médical ni de traitement psychothérapeutique.
Si tu ressens le besoin d’une évaluation spécifique ou d’un suivi thérapeutique approfondi,
je t’invite avec bienveillance à consulter un médecin ou un psychologue qualifié.
Mon rôle est d’accompagner ce qui est vivant aujourd’hui, dans le respect de ton rythme, de ton histoire et de ton unicité.

Pour t’accompagner dans ton chemin

Si tu te reconnais dans ce cheminement, sache que tu n’es pas seul.e.
Et que ta différence est une richesse, même si parfois, elle est lourde à porter.
Dans mon cœur et dans mes espaces, il y a une place pour ta différence.
Une place pour adoucir, honorer, et réconcilier.

Parce que ta façon d’être au monde est précieuse.
Parce qu’elle mérite d’être honorée pleinement.

Avec sincérité
Eve Gaudreau
Accompagnante en santé intégrative