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Image de couverture de l'article de blog couper les ponts avec sa famille

Couper les ponts avec sa famille

Accompagnement Eve Gaudreau
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Est-ce que couper les ponts avec sa famille est une bonne idée?

“Je vous couper les ponts avec ma famille”. C’est une phrase que j’entends souvent. Mais, est-ce une bonne idée ?

Dans le monde du développement personnel, il peut être tentant de croire que pour se libérer, il faut lutter. Qu’il faut dénoncer, couper, se révolter.

Mais pour moi, ce n’est pas là que réside la véritable libération.

Je crois profondément que si l’on aborde notre histoire — personnelle ou familiale — à partir d’un espace de souffrance, c’est la souffrance elle-même qu’on va nourrir.

Parce que là où l’on met notre attention, on met aussi notre énergie. Et si on concentre notre énergie sur ce qu’on veut fuir, on risque d’en amplifier la présence dans notre vie.

Le travail intérieur, pour moi, est un travail de coeur.

Un travail pacifique.

Un travail d’amour.

Transcender sans combattre.

Et c’est en cela que l’approche des constellations familiales, telle que transmise par Bert Hellinger, m’a profondément touchée.

Ce n’est pas une méthode pour accuser ou condamner.

C’est une voie pour faire circuler l’énergie d’amour dans le système familial, même quand celui-ci a été blessé, fracturé, ou silencieux trop longtemps.

Observer la vie telle qu’elle est

L’approche des constellations est phénoménologique : elle ne cherche pas à prouver, ni à expliquer.

Elle nous apprend à observer la vie comme elle est, sans jugement.

Pas pour faire cesser la pluie, mais pour apprendre à danser sous la pluie.

Danser avec les défis, la tête haute, les pieds bien enracinés, guidé.e par notre propre vérité.

Quand l’histoire se répète, c’est qu’elle a encore quelque chose à nous apprendre

Tant que des histoires se rejouent — dans notre vie, dans notre lignée, ou dans notre société — c’est qu’il y a une opportunité de croissance qui n’a pas encore été saisie.

Il nous revient alors de développer notre conscience, de changer notre regard, de nous élever.

Pas pour nier ce qui a été, mais pour le transcender.

Couper avec la lignée, c’est aussi se couper de la vie

Quand, par colère, par douleur ou par indignation, on souhaite se couper de notre famille,

on oublie que c’est aussi par eux que la vie nous a été transmise.

Et avec la vie, des forces, des ressources, des sagesses, même si elles sont parfois invisibles ou silencieuses.

Je crois que c’est en portant à mon cœur les expériences de mes ancêtres, de ma lignée, du collectif…

que je peux me nourrir de cette force et avancer vers un chemin plus libre, plus ancré, dans mon essence.

Le chemin vers soi ne se fait pas contre les autres.

C’est l’un des piliers de ma pratique. Le chemin vers soi, ce n’est pas un combat.

Ce n’est pas une fuite. Ce n’est pas un rejet de ce qui a été. C’est une réintégration, une reconnaissance, une orientation différente.

On ne se libère pas en rejetant. On se libère en honorant ce qui a été, en l’amenant à son cœur, et en choisissant consciemment de marcher autrement. Reconnaître, honorer, avancer

Même si je choisis aujourd’hui un mode de vie ou des valeurs qui semblent à des années-lumière de celles de mes ancêtres, je n’oublie pas que si je peux faire cela, c’est aussi grâce à eux. Et avec eux. C’est leur force, leur chemin, leurs choix (et leurs non-choix parfois) qui ont rendu le mien possible.

Et c’est en portant la vie et toutes ses nuances dans mon cœur que je peux vraiment me libérer. Des combats inutiles. Des pertes d’énergie. Des lourdeurs émotionnelles.

Reconnaître. Honorer. Et avancer.

C’est ce que je souhaite offrir à travers chaque constellation, chaque accompagnement, chaque espace partagé.

Avec douceur,

Eve Gaudreau

Accompagnante en santé intégrale